Breeder-helper Conflict in a Cichlid Fish with Broodcare Helpers: an Experimental Analysis

Nous avons mis en tvidence les interactions qui s’ttablissent B longue distance, par des chants en duo, entre douze groupes familiaux de Gibbons (Hylobates lar), en Thai’lande. Les analyses statistiques montrent que les familles rtpondent plus volontiers par un duo B un chant en duo venant d’une famille voisine qu’k un chant en duo venant d’une famille non voisine. Les farnilles voisines se distinguent par un type particulier de rtponse: une famille attend la fin du chant d’une famille voisine avant d’y rtpondre immtdiatement par son propre chant en duo, de sorte que les deux duos ne se chevauchent pas. Les familles non voisines ne montrent par ce type de rtponse. Nous dtmontrons que ce rtsultat est dQ exclusivement au fait d’ttre ou de ne pas &tre voisins, et nullement au fait que I’autre famille est plus ou moins audible. Rien ne prouve, dans le cas oh des chants se chevauchent, que la premikre famille qui chante modifie la longueur de son chant du fait de I’existence du second duo, que celui-ci provienne, ou non, d’une famille voisine. En rtgle gtntrale, si on considere les familles qui se rtpondent les unes aux autres par leurs chants, il n’est pas possible d’identifier des familles qui tendraient B chanter en premier et d’autres qui attendraient d’en entendre une autre avant de chanter. Nous discutons les motifs pour lesquels les familles voisines se rtpondent plus par des chants que les farnilles qui ne sont pas voisines. Nous recherchons quelles peuvent ttre les fonctions de la tendance B tviter le chevauchement des chants en duo. BREEDER-HELPER CONFLICT IN A CICHLID FISH WITH BROODCARE HELPERS: AN EXPERIMENTAL ANALYSIS